LE PAYS DU MOIS : LE SÉNÉGAL
Ce mois-ci, M. Mor Ndiaye, Directeur Général de l’Office national de recouvrement des avoirs criminels (ONRAC) du Sénégal, nous en dit plus sur cette institution qui a un rôle clé à jouer dans le dispositif LBC/FT de ce pays.
A LA UNE : PREMIÈRE FORMATION DE FORMATEURS DES ACTEURS DE LA CHAÎNE PÉNALE LBC/FT DES PAYS ANGLOPHONES
En mai 2022, durant deux semaines, le projet a tenu la première formation de formateurs visant à renforcer la chaîne pénale LBC/FT de ses pays partenaires anglophones.
Cette activité répond à un besoin identifié par le GIABA, comme l’explique Gina Wood, responsable juridique au sein de cette institution : “D’après les évaluations mutuelles que nous avons menées, les taux de condamnation étaient vraiment faibles, voire inexistants pour certains pays. Cela était dû au manque de formation des acteurs de la chaîne pénale – c’est-à-dire les enquêteurs, les procureurs, les juges – et également des personnes impliquées dans le recouvrement des avoirs.”
Cette activité vise donc à combler cette lacune en renforçant les compétences de toutes les parties prenantes de la chaîne pénale LBC/FT en Gambie, au Ghana, au Libéria, au Nigéria et en Sierra Leone, afin d’améliorer les capacités et l’efficacité des enquêtes, des poursuites et des jugements en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme, ainsi que la localisation rapide et la gestion efficace des biens saisis.
PORTRAITS D’EXPERTS : SHAUN MCLEARY & VICTOR MOIWO
Shaun McLeary & Victor Moiwo, les deux experts en charge de la formation de formateurs des acteurs de la chaîne pénale LBC/FT des pays anglophone, reviennent pour nous sur la méthodologie employée pour développer et dispenser cette formation.
L’ACTU D’OCWAR-M
Achèvement du cycle de formation de formateurs des acteurs de la chaîne pénale LBC/FT des pays francophones et lusophones Le cycle de formation de formateurs des acteurs de la chaîne pénale LBC/FT des pays francophones et lusophones, en partenariat avec l’Ecole Nationale de la Magistrature française (ENM), s’est achevé en avril dernier, avec la tenue à Dakar du pilier 4, dédié à l’entraide pénale internationale, et du pilier 5, dédié au jugement. Les experts de l’ENM et les experts régionaux ont ainsi conclu la formation des 50 formateurs engagés dans ce cycle, qui sont désormais à même de restituer les connaissances acquises dans leurs pays respectifs.
Renforcement des capacités sur la méthodologie de la formation : 16 premiers acteurs de la chaîne pénale formés En complément du cycle de formation de formateurs mis en œuvre avec l’ENM, les acteurs de la chaîne pénale ayant suivi les 5 piliers bénéficient d’un accompagnement sur les pratiques pédagogiques et la méthodologie de la formation. Les représentants des délégations guinéenne, sénégalaise, burkinabè et nigérienne ont d’ores et déjà suivi cette formation animée par des représentants de l’ENM en mai 2022, à Saly, au Sénégal. Les représentants des autres délégations seront quant à eux formés à l’automne 2022.
Participation à la 37e plénière du GIABA OCWAR–M a participé à la 37ème Réunion Plénière de la Commission Technique du GIABA, qui s’est tenue du 29 mai au 3 juin 2022 à Saly, au Sénégal. Durant cet important rassemblement, l’équipe OCWAR–M a suivi les échanges sur les travaux de son partenaire-clé, le GIABA, notamment sur les rapports d’évaluation mutuelle et les rapports de suivi. La plénière était également une opportunité d’échanger en marge des travaux avec les représentants des CRF de la région et de contribuer à la session consacrée à l’assistance technique.
Première formation du secteur des SFD au Burkina Faso Du 20 au 22 juin 2022, une cinquantaine d’assujettis et de superviseurs du secteur des systèmes financiers décentralisés (SFD) du Burkina Faso ont suivi une formation à Ouagadougou. Durant ces trois jours, sous l’égide de la CENTIF, Samuel Diop, expert-clé du projet OCWAR–M, et le consultant Martial Adjahi ont travaillé avec les participants sur la mise en œuvre efficace d’un dispositif LBC/FT au sein de ces structures et sur le renforcement de la supervision de ce secteur.
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AFRIQUE